Histoires réelles et meurtres historiques à Tours : frissons assurés

EVELYNE GILIBERT
il y a 2 semaines | 3 min de lecture

Tours, paisible cité royale aux façades de tuffeau ? Pas si tranquille qu’il n’y paraît. Derrière ses ruelles pavées et ses hôtels particuliers, la ville cache des récits sombres, des crimes célèbres et des disparitions non élucidées. En ce mois d’Halloween, levons le voile sur les pages les plus noires de l’histoire tourangelle.

Quand l’Histoire bascule dans l’effroi : Tours à l’heure des faits divers d’époque

1. L’affaire du moine empoisonneur (XVe siècle)
Dans un couvent du centre de Tours, un moine herboriste est accusé d’avoir empoisonné plusieurs de ses confrères… avec des décoctions à base de plantes “médicinales”. Le procès révèle un réseau de jalousies, de messes noires, et même la présence d’un grimoire dissimulé dans les murs. La rumeur veut que le couvent ait été brièvement fermé, avant d’être transformé en hospice.

2. Le crime de la rue Colbert (1824)
Un marchand de draps est retrouvé égorgé dans l’arrière-boutique, la caisse vidée… mais les bijoux intacts. L’affaire fait grand bruit : plusieurs suspects, tous blanchis faute de preuve. Encore aujourd’hui, certains affirment voir une silhouette masculine dans la vitrine, à la fermeture des commerces. Mythe ? Peut-être. Mais les archives judiciaires évoquent bel et bien un crime non élucidé.

3. Le fantôme de la tour Charlemagne
Une légende urbaine, ancrée dans une réalité funèbre : une jeune femme du XIXe siècle, enfermée dans une tour par son père pour avoir aimé un roturier, serait morte de chagrin. Des ossements ont été retrouvés dans les fondations au moment des rénovations. Depuis, des visiteurs disent entendre des pas sur la pierre, ou une plainte brève, les soirs de brouillard.

4. Le complot du jardin des Prébendes (fin du XIXe siècle)
Un petit cercle de bourgeois locaux est accusé d’avoir organisé un “duel masqué” ayant mal tourné. Un homme meurt d’un coup d’épée, son corps déplacé. Le jardin devient un lieu de rendez-vous clandestin, et certaines versions affirment qu’un enfant a retrouvé une dague rouillée enterrée sous un banc en fonte…

5. Meurtres et affaires glauques à l’Hôtel de Ville (Seconde Guerre mondiale)
Sous l’Occupation, plusieurs exécutions ont eu lieu en secret dans les caves de bâtiments officiels. Des documents disparus, des lettres de dénonciation, des règlements de compte entre collaborateurs : l’Hôtel de Ville garde encore les traces invisibles d’un passé trouble.

 
Tours a beau être une ville d’art et d’histoire, elle a connu son lot de ténèbres et de mystères. Et chaque pierre garde peut-être en mémoire les échos de ces pages sombres…

 

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